Sanctuary
Sanctuary
Le 04/06/2009
Dimensions : 26.035cm w x 42.545cm h x 46.0375cm
Le miroir du télescope de Palomar, le plus grand disque en verre moulé réalisé à l’époque, a permis à l’humanité d’aller beaucoup plus loin dans l’observation de l’univers, comme jamais auparavant, nous conduisant à une plus proche compréhension de notre existence que n’importe quelle prouesse astronomique antérieure.
En permettant le développement de théories astrophysiques de l’espace profond, le miroir lui-même donnait structure et forme au vide inconnu : il transformait l’espace négatif en positif. D’emblée, beaucoup se demandaient si cette transformation ne serait pas beaucoup trop révélatrice, si sonder davantage l’origine des temps ne dévaluerait pas l’expérience humaine, en emportant le mystère du cosmos.
Néanmoins, plus nous découvrons, plus nous nous émerveillons. Plus nous allons loin dans nos explorations, moins nous avons l’impression de savoir. Oui, le miroir nous a permis d’observer le spectre des couleurs dans les étoiles, d’explorer les lointaines galaxies, de connaître les « trous noirs » et la « matière sombre », mais cela n’a pas simplifié notre compréhension. Au contraire, nous en avons vu juste assez pour commencer à nous poser des questions supplémentaires.
L’espace positif, le connu, est une structure à partir de laquelle nous pouvons commencer à envisager l’inconnu sans risque. L’espace négatif, le vide, est le domaine de nos rêves, notre imagination et notre esprit d’aventure. C’est l’union des deux qui vient ajouter beauté, vénération et mystère à toute chose.
Sanctuary (Section 1, Detail 2), une interprétation à l’échelle 1/2 du miroir originel, cherche à capturer le miroir au moment de sa mise en service, moment où l’inconnu devient connu ou, comme le disent les astronomes lors de la première utilisation d’un télescope, « à la première lumière ».
La physique a défini la conception du Disque de Palomar. L’espace négatif de sa structure crée un environnement révélant les caractéristiques physiques de la lumière.
En tant que créateur de verre, je me suis efforcé de réaliser de tels espaces. En tant qu’individu, je les recherche comme sanctuaires.
En permettant le développement de théories astrophysiques de l’espace profond, le miroir lui-même donnait structure et forme au vide inconnu : il transformait l’espace négatif en positif. D’emblée, beaucoup se demandaient si cette transformation ne serait pas beaucoup trop révélatrice, si sonder davantage l’origine des temps ne dévaluerait pas l’expérience humaine, en emportant le mystère du cosmos.
Néanmoins, plus nous découvrons, plus nous nous émerveillons. Plus nous allons loin dans nos explorations, moins nous avons l’impression de savoir. Oui, le miroir nous a permis d’observer le spectre des couleurs dans les étoiles, d’explorer les lointaines galaxies, de connaître les « trous noirs » et la « matière sombre », mais cela n’a pas simplifié notre compréhension. Au contraire, nous en avons vu juste assez pour commencer à nous poser des questions supplémentaires.
L’espace positif, le connu, est une structure à partir de laquelle nous pouvons commencer à envisager l’inconnu sans risque. L’espace négatif, le vide, est le domaine de nos rêves, notre imagination et notre esprit d’aventure. C’est l’union des deux qui vient ajouter beauté, vénération et mystère à toute chose.
Sanctuary (Section 1, Detail 2), une interprétation à l’échelle 1/2 du miroir originel, cherche à capturer le miroir au moment de sa mise en service, moment où l’inconnu devient connu ou, comme le disent les astronomes lors de la première utilisation d’un télescope, « à la première lumière ».
La physique a défini la conception du Disque de Palomar. L’espace négatif de sa structure crée un environnement révélant les caractéristiques physiques de la lumière.
En tant que créateur de verre, je me suis efforcé de réaliser de tels espaces. En tant qu’individu, je les recherche comme sanctuaires.