Blackberry Winter
Blackberry Winter
Le 21/06/2011
Dimensions : 13 x 21 x 9”
J´ai toujours aimé les expressions populaires « Blackberry Winter » (Hiver des Mûres) et « Indian Summer » (Eté Indien). Ce sont deux jolies appellations pour des intermèdes éphémères d’inversion de climat, au printemps d’une part et à l’automne d’autre part.
« L’Hiver des mûres » fait allusion à un épisode de temps froid, revenant parfois les premiers jours de mai ; l´expression « Eté indien » désigne une courte période de soleil et de chaleur à un moment où devrait, normalement, s’installer le climat de plus en plus froid d’octobre. Physiquement et symboliquement, les deux saisons sont contraires l´une à l´autre et, pourtant, toutes deux supposent une philosophie semblable : rien n´est absolu et tout est sujet à changement.
Etant donné les thèmes chromatiquement opposés des Verriales 2010 et 2011, j´ai décidé de revisiter le thème 2010 puis de faire contrepoint avec une œuvre exempte de la couleur figurant dans la précédente sculpture. Dans les deux sculptures, mon intention est de montrer que, malgré leur similarité de forme, la couleur (ou l’absence de couleur) occupe un rôle important dans la représentation visuelle d’une certaine « température » ou saison. Je souhaite que ces deux sculptures fassent également penser que, exactement comme il y a des perturbations inattendues au printemps et à l’automne, les « saisons » de notre vie peuvent se dérouler d´une manière surprenante.
La vie et l´art ne sont jamais entièrement monochromes ou polychromes : la permanence et l’impermanence se côtoient toujours.
« L’Hiver des mûres » fait allusion à un épisode de temps froid, revenant parfois les premiers jours de mai ; l´expression « Eté indien » désigne une courte période de soleil et de chaleur à un moment où devrait, normalement, s’installer le climat de plus en plus froid d’octobre. Physiquement et symboliquement, les deux saisons sont contraires l´une à l´autre et, pourtant, toutes deux supposent une philosophie semblable : rien n´est absolu et tout est sujet à changement.
Etant donné les thèmes chromatiquement opposés des Verriales 2010 et 2011, j´ai décidé de revisiter le thème 2010 puis de faire contrepoint avec une œuvre exempte de la couleur figurant dans la précédente sculpture. Dans les deux sculptures, mon intention est de montrer que, malgré leur similarité de forme, la couleur (ou l’absence de couleur) occupe un rôle important dans la représentation visuelle d’une certaine « température » ou saison. Je souhaite que ces deux sculptures fassent également penser que, exactement comme il y a des perturbations inattendues au printemps et à l’automne, les « saisons » de notre vie peuvent se dérouler d´une manière surprenante.
La vie et l´art ne sont jamais entièrement monochromes ou polychromes : la permanence et l’impermanence se côtoient toujours.