MONOD Isabelle
Né en / Born in 1945 – Suisse –
Kunstammlung, Veste Coburg, Germany.
Fnac, Dépôt musée des arts décoratifs, Paris.
Musée des arts décoratifs, Paris, France.
Musée du verre de Sars Poteries, France.
Musée de Frauenau, Germany.
Modern international Glaskunstmuseum, Ebeltoft, Denmark ;
Musée d’art moderne et contemporain de Nice, France.
Fond régional Haute Normandie, Dépôt hôtel de région, Rouen, France.
Musée national de Céramique , Sèvres.
Achat par la commission pour le fond d’Etat du canton de Genève, Switzerland.
Collection G. Saxe, San Francisco.
Galerie Internationale du Verre, Serge Lechaczynski, Biot, France.
Les oeuvres de MONOD Isabelle
Le « mixed media » est au cœur de ma démarche habituelle.Aujourd’hui la proximité avec la recherche en céramique de ma fille Aline m’a donné envie de travailler une pièce en collaboration avec elle.Et, comme avec le photographe Alain Fillit pour le précédent Mixed media en 1999, ce thème m’offre l’occasion de créer en regards croisés.
Isabelle Mai 2012
Cette année ce sera texte ou verre ?
Plus on vieillit, plus le temps semble s’accélérer...
Chez moi, c’est le chaos total, au propre comme au figuré. Je suis en retard pour tout, tout le temps...
Je préfère aussi faire deux ou trois pièces de plus pour fin juin plutôt qu’essayer de philosopher sur le thème de l’année.
En ce qui me concerne, je n’ai pas encore l’intention d’aborder la technique du moulage, qui pour ce que j’en ai entrevu, ne correspond ni à mes possibilités techniques, ni à ma façon de travailler.
Quand j’allume le four de fusion, les petits éléments de formes basiques que je travaille alors, disques ou cylindres, cubes ou triangles ne sont que les lettres d’un alphabet coloré qui, une fois assemblées, formeront les mots d’une histoire.
L’histoire commence au moment où j’ai sous les yeux tous ces « petits bouts de verre » et que je peux les manipuler, jusqu’à être satisfaite du résultat.
Ensuite, il faut temps et patience pour le travail à froid, et accepter l’aléatoire dans le résultat des « fusing ». Autant de bonnes que de mauvaises surprises, au vu de ce qui était attendu ou espéré.
Etrangement, les « mauvaises surprises » sont très souvent des éléments positifs qui ouvrent d’autres voies à explorer, que l’on n’aurait même pas imaginées.
Cette année pour des raisons personnelles et familiales, le temps - toujours lui - que j’ai pu consacrer à mon travail d’atelier fut fortement diminué et respecter les engagements pris, un pari hasardeux et difficile à remporter… Mais je pense avoir donné ma vision du thème, autant sous forme d’ébauches que de représentations abouties.
Qu’elles vivent donc leur vie ainsi !
En ce qui me concerne, je n’ai pas encore l’intention d’aborder la technique du moulage, qui pour ce que j’en ai entrevu, ne correspond ni à mes possibilités techniques, ni à ma façon de travailler.
Quand j’allume le four de fusion, les petits éléments de formes basiques que je travaille alors, disques ou cylindres, cubes ou triangles ne sont que les lettres d’un alphabet coloré qui, une fois assemblées, formeront les mots d’une histoire.
L’histoire commence au moment où j’ai sous les yeux tous ces « petits bouts de verre » et que je peux les manipuler, jusqu’à être satisfaite du résultat.
Ensuite, il faut temps et patience pour le travail à froid, et accepter l’aléatoire dans le résultat des « fusing ». Autant de bonnes que de mauvaises surprises, au vu de ce qui était attendu ou espéré.
Etrangement, les « mauvaises surprises » sont très souvent des éléments positifs qui ouvrent d’autres voies à explorer, que l’on n’aurait même pas imaginées.
Cette année pour des raisons personnelles et familiales, le temps - toujours lui - que j’ai pu consacrer à mon travail d’atelier fut fortement diminué et respecter les engagements pris, un pari hasardeux et difficile à remporter… Mais je pense avoir donné ma vision du thème, autant sous forme d’ébauches que de représentations abouties.
Qu’elles vivent donc leur vie ainsi !
En ce qui me concerne, je n’ai pas encore l’intention d’aborder la technique du moulage, qui pour ce que j’en ai entrevu, ne correspond ni à mes possibilités techniques, ni à ma façon de travailler.
Quand j’allume le four de fusion, les petits éléments de formes basiques que je travaille alors, disques ou cylindres, cubes ou triangles ne sont que les lettres d’un alphabet coloré qui, une fois assemblées, formeront les mots d’une histoire.
L’histoire commence au moment où j’ai sous les yeux tous ces « petits bouts de verre » et que je peux les manipuler, jusqu’à être satisfaite du résultat.
Ensuite, il faut temps et patience pour le travail à froid, et accepter l’aléatoire dans le résultat des « fusing ». Autant de bonnes que de mauvaises surprises, au vu de ce qui était attendu ou espéré.
Etrangement, les « mauvaises surprises » sont très souvent des éléments positifs qui ouvrent d’autres voies à explorer, que l’on n’aurait même pas imaginées.
Cette année pour des raisons personnelles et familiales, le temps - toujours lui - que j’ai pu consacrer à mon travail d’atelier fut fortement diminué et respecter les engagements pris, un pari hasardeux et difficile à remporter… Mais je pense avoir donné ma vision du thème, autant sous forme d’ébauches que de représentations abouties.
Qu’elles vivent donc leur vie ainsi !
Isabelle Monod
1/5/2008
Vanité ou nécessité ?
… tout au plus un fil qui me relierait par quelque mystérieux processus à l’histoire des autres, un fil qui par moment m’empêcherait de voguer à la dérive.
Isabelle Monod - sept 99
Extrait texte exposition « Fin de siècle, fond de tiroirs, toupies et autres chimères »
Complément d’objet Oct. 1999
Mémoire d’émaux
“Mémoire”, j’y suis plongée à plein temps depuis plus de 6 mois pour la réalisation de la rétrospective “Claude et Isabelle Monod, 30 ans de verre à l’atelier du Touron”.
Pour ces verriales 2006, j’ai réalisé les pièces dans l’urgence, par nécessité, après avoir accepté l’évidence que ce ne pouvait être que mémoire d’émaux- mémoire des mots ?
Isabelle Mai 2006