ZERTOVA Jirina

Né en / Born in 1932 –  République Tchèque –
Moravska, Brno, CZ.
Museum skla a bizuterie, Jablonec  n. Nisou, CZ.
Severoceské Museum, Liberec, CZ.
Crystalex, Novy Bor, CZ.
Vychodoceské Museum, Pardubice, CZ.
Umeleckoprumyslové Museum , Praha, CZ.
Kunstsammlungen der Veste, Coburg, Germany.
The Corning Museum of Glass, Corning, NY, USA.
Kunstmuseum, Düsseldorf, Germany.
Glasmuseum, Ebeltoft, Germany.
Museum für Kunst und Gewerbe, Hambourg, Germany.
Museum, Jelenia Gora, PL.
Musée de design et d’arts appliqués contemporains, Lausanne, Switzerland
The Lannan Foundation of Contempory Arts, palm Beach, USA.
Muzeum Naradowe, Wrodowe, PL.
Galerie Internationale du Verre, Serge Lechaszynski, Biot, France.

Les oeuvres de ZERTOVA Jirina

Before and After
Le 02/06/2024
Dimensions : 50 x 47 x 31 cm
Parfois, nous avons tendance à ne voir que le positif,
mais le négatif est également là.

Le passage de l’un à l’autre nous fait sentir en vie.

La seule constante est le changement.

Afternoon
Le 23/07/2019
Dimensions : 63 x 63 x 6 cm
Tokyo
Le 07/07/2018
Dimensions : 30 x 50 x 17 cm
Tokyo
Survols
Le 08/07/2016
Dimensions : 60x14x60 cm
Survols
Rendez-vous 2015
Le 01/08/2015
Dimensions : 45x96x66 cm
Rendez-vous 2015
L’église
Le 01/08/2014
Dimensions : 49x49x75 cm
L’église
Over the Hill
Le 15/09/2013
Dimensions : 60x70x10
Whisper
Le 13/06/2012
Dimensions : 80 x 60 x 25 cm
Quand je travaille, je n’analyse pas trop, je suis mon instinct, je ne fais pas appel à la logique ; je ne sais pas pourquoi j’agis toujours comme ça…Mais, ce que je sais, c’est que l’art influence et embellit l’environnement et que le travail est un processus magique… quand tout marche bien.
pour toi
Le 21/06/2011
Dimensions : h 24 x 24 x 22 cm
Pouvoir [pour] une fois fermer les yeux devant toutes les couleurs que je vois ?

N´apercevoir ni teinte, ni nuance, mais une seule couleur.

Difficile, mais possible.
Sixteen and Half
Le 16/06/2010

Dans l’art moderne, le verre est devenu un support exceptionnel permettant – compte tenu de ses caractéristiques remarquables – l’expression de nombreuses idées, auparavant impossibles à exprimer avec les procédés classiques et les matériaux traditionnels.Je travaille le verre, je l’aime et le hais à la fois – il vaut mieux ne pas me demander depuis combien d’années déjà !

 
L’arbre I
Le 17/06/2008
Avez-vous déjà vu le coucher du soleil dans une forêt d’automne ?
Les lignes graphiques des branches, des rameaux et des pousses tourbillonnent dans les ténèbres du
crépuscule. Dans une danse fascinante, ils tissent des liens au sein d’une mosaïque de surfaces colorées changeantes et insaisissables. Des troncs d’arbres s’élèvent au-dessus du fouillis de broussailles pour servir de supports aux ténèbres des cimes tels des voûtes de cathédrales gothiques. Ce n’est que par des fentes que les dernières raies de lumière y pénètrent, comme des messagers porteurs d’espoir ensoleillé, doigts de Dieu touchant la terre sous nos pieds.

Texte Ivo Kren, Conservateur de la collection du verre Vychodoceske Museum Pardubice

Labyrinthe en mouvement
Le 19/06/2007
Dimensions : 53x53x20 cm
Parfois, en ville, j’ai des visions bizarres. Le réseau de rues devient un labyrinthe fantasque de décors de théâtre en mouvement. Ses chemins s’ouvrent juste devant les yeux et se ferment toute de suite derrière le dos.

Labyrinthe en mouvement
Le 19/06/2007
Dimensions : 53x53x20 cm
Parfois, en ville, j’ai des visions bizarres. Le réseau de rues devient un labyrinthe fantasque de décors de théâtre en mouvement. Ses chemins s’ouvrent juste devant les yeux et se ferment toute de suite derrière le dos.

Texte Ivo Kren, conservateur de la collection du verrre
VYCHODOCESKE MUSEUM  Pardubice

Le jardin de la jeunesse
Le 29/06/2006
Dimensions : H 35 x 38 x 38 cm

Memoire

 Comme s’il existait déjà dans ce mot la notion  de fugace, d’incertain, de fuyant depuis
longtemps, mais toujours aussi fort, capable de saisir votre cœur même des années après. Souvant, ce n’est qu’une écorchure, souvent c’est une incision profonde, souvent c’est une alarme de détresse, une prise de conscience que nous sommes encore vivants, capables de sentiments.
     
 Les œuvres de Jirina Zertová sont impreignées de sentiments semblables, comme des souvenirs de rencontres. C’est l‘illusion – une occasion illusoire de toucher quelque chose qui se presente
clairement devant nous. Les objets se construisent à partir de lignes emmêlées, imprégnant le verre pour être multipliées par les reflets d‘un miroir. Ils ont des formes variées – avenues d’arbres, viaduc dans un paysage, abîmes vers des profondeurs infinies, figures humaines floues, aperçu de sphères fragmentées –, images symboliques de la pomme du pêché originel d‘Eve. Il suffit d’approcher de quelques pas,
modifier son point de vue, et tout ce qui apparaissait clair se modifie – fuyant dans un brouillard avant de disparaître quelque part dans un lointain. Il ne reste qu’une vue à travers les plaques de verre... et le sentiment, qui est également goût, odorat, bruit, toucher, un aperçu de la peinture.

 Du lointain arrivent des accents du Jardin suspendu de Jehan Alain et les souvenirs sortants des ombres dans les rayons d‘un soleil de printemps si longtemps attendu.


Ivo Kren, Conservateur de la collection Studio Glass, Musée Est-Bohème, Pardubice
Avril 2006