WATKINS James
Né en / Born in 1955 – USA
Château Pichon Longueville, Bordeaux, France. Mint Museum, Charlotte, NC.
Musée de Sars-Poteries, France.
Chas. A. Wustum Museum of Fine Art, Racine, MI. J.B. Speed Art Museum, Louisville, Kentucky.
Pilchuck Glass School, Standwood, MA.
Ernsting Stiftung Museum, Germany.
Huntington Museum of Art, Huntington, WV.
Musée des Arts Décoratifs, Lausanne, Switzerland.
The Glass Museum, Frauenau, Germany.
The Leigh Yawkey Woodson Art Museum, Wausau, Wisconsin.
The Corning Museum of Glass, Corning, New York.
Galerie Internationale Du Verre, Serge Lechaczynski, Biot, France.
Les oeuvres de WATKINS James
Dans mes formes sculpturales, je réagis à la couleur en exprimant des différences de tons. La densité – ou le manque de densité – crée l’illusion grâce aux nuances changeantes des masses claires et sombres. En mélangeant la couleur à la lumière, j’arrive à peindre mes pièces de l’intérieur. Ce sont les formes elles-mêmes qui décident du résultat.
Il avait poursuivi en expliquant que quand il vous regardait, il ne pouvait pas tout voir de vous. Il vous scannait de haut en bas, regardant votre nez, vos lèvres, par-dessus votre épaule, puis votre poitrine, votre ventre, vos genoux, le long de votre jambe, vos pieds jusqu’au bout de vos orteils.
Si je me souviens bien, il dit à peu près ceci :
"Nous voyons des fragments de l’autre et nous les assemblons. Mais si je veux vous voir en entier, il faut que vous vous éloigniez : nous avons besoin d´espace entre nous. De l’autre côté de la rue, je peux aussitôt vous voir en intégralité, mais je vois aussi cette immense espace-atmosphère qui vous entoure, vous pénètre et vous comprime."
Cette pensée ne m´a jamais quitté. Avec elle, j´ai commencé à réaliser que, plutôt que de penser à la sculpture, on pourrait espérer apprendre à penser sculpturalement.
Extrait d’un article de Charles Ray
(New York Times, 7 Octobre 2001)
Ses sculptures transforment les objets usuels en masses et plans translucides.
Les objets familiers deviennent curieusement évanescents, comme des formes fantômes traduisant des images sans « réelle » densité ou substance.
Fugaces dans leur translucidité, ni suffisamment brillantes pour être du verre, ni suffisamment éphémères pour être de la glace.
Elles fonctionnent comme une transition matérielle et perceptuelle - une présence qui ne l’est presque pas - mais qui sert de médiateur entre deux et trois dimensions.
B.C.